Titre : Julie
Auteur : Benoît Coppée
Editeur : Memor
Collection : couleurs
Nb. de pages : 141 pages
" Vous êtes belle ! " Julie reçoit la première lettre orange comme un immense point d'interrogation. Cependant, lettre après lettre, l'anonyme se confie, se dévoile. Un jour, dans le secret de son foyer, Julie va répondre. Au fil des mots et des pages qui s'échangent, un petit nuage blanc s'enroule autour de sa cheville de femme. Ça n'existe pas un petit nuage blanc qui s'enroule autour d'une cheville ? Ceux qui le pensent n'ont jamais été amoureux. Ça existe ! Mais c'est une longue image. Longue comme le monde entier qui entre au plus profond de soi pour raconter des histoires muettes et terribles. Et la Beauté, parfois, au bout du chemin.
Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’un livre, que j’ai adoré lire, relire, re-relire… Il m’a transporté dans un autre univers, moi qui d’habitude lis plus des histoires d’amour qui raconte la vie d’adolescent, je me suis retrouvé plongée dans la vie quotidienne d’un couple adulte ! Histoire écrite avec tellement d’émotions, de poésie, de tendresse qu’on se dit d'être une » Julie » au fond de nous. Cet auteur Belge, Benoît Copée, arrive à transformer une journée banale en un écrin de bonheur, il a suffi d’une lettre pour la vie de Julie bascule, prenne un nouveau tournant. Et je pense que je vous gâcherai le plaisir de lire cette œuvre si je vous décrivais plus qu’il n’en faut, je vous dirais que vous ne serez pas déçu de ce livre. Pour plus vous informer sur ce livre je vais citer quelques mots qui le définissent : Couple, amour, correspondance, tristesse…
Bonus :
Le 9 janvier Julie, Il n’ y avait que vous pour le porter aussi bien. Vous étiez couleurs entière. J’ai bu les orangés, les jaunes, les taches bordeaux, les coups de couteaux rouges, les stries violettes et mauves, cette petite pointe de bleu, à la base de l’encolure. J’ai mangé ce capuchon qui s’étalait sur vos omoplates. Féerie multicolores. J’avais envie d’y fondre ma tête, mes mains et mon nez, à la barbe d’un monde triste et sans saveur. Les noyés du siècle feraient bien d’en prendre leçon. D’où que viennent ces chamarrures, elles sont bien flammes de votre cœur. Et le feu fit mouche. Sous la pluie. Sous votre petit parapluie jaune. J’ai glissé sur votre corps la langue soyeuse de mes yeux. J’ai avalé chaque détail. Si j’avais gardé intacte l’âme de l’enfance, vous dessiner, vous colorier, m’aurait été d’une simplicité étonnante. Mais je l’ai tenté, Julie. J’ai cherché une grande feuille blanche. De jolies pastilles d’aquarelle. Et vous ai récréée, différente à travers mes yeux. Mais surtout par mes mains. Malhabile langage. Et j’enrage de vous avoir perdue sous le feu de ces pinceaux discourtois. J’ai tenté la base de votre pantalon, le haut de vos chaussures noires, la forme de vos ongles, le droit de votre dos, le blanc de votre cou, la peau de vos chevilles, la couleur de vos yeux… Et me voilà perdu dans une foule de détails dont je n’arrive plus à dégager le plus important, celui dont j’ignore en définitive le nom exact. Celui qui m’entraîne à vous. Contre lequel lutter n’est plus que souffrance. Hors de lui, vous êtes poisson multicolore qui nagez dans le bleu des grandes profondeurs. Tentant de vous approcher, acceptez que la peau de ma joue frôle lentement le bout de vos doigts. Lucas
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